Mercredi dernier (19 mai 2020), Parcoursup est entrée dans sa phase d’admission ; les candidats ont reçu leurs réponses : « Admis », « En attente » ou « refusé ». Ainsi certains ont déjà eu des propositions d’admission alors que pour d’autres leur candidature est toujours en cours d’examen. A l’aube du choix final d’orientation pour l’an prochain, nous en profitons pour faire un petit focus sur la reconnaissance des diplômes et des établissement. L’occasion peut être d’éclairer certaines décisions ou d’anticiper pour l’année prochaine pour les autres.

Reconnaissance des établissements

Etablissement reconnu par l’état : Cette reconnaissance permet à un établissement d’accueillir des étudiants boursiers. Pour autant, cela ne signifie pas que l’ensemble des formations sont reconnues.

  • Les établissements publics : Dépendent de l’État. Les établissements publics sont reconnus par l’État et délivrent essentiellement des diplômes nationaux (brevet de technicien supérieur, licence…). Le ministère de tutelle garantit la qualité de l’enseignement et celle du corps professoral. La scolarité est gratuite car subventionnée par l’État (vous ne versez que des frais d’inscription fixés chaque année par décret).
  • Les établissements consulaires : Dépendent des CCI (chambres de commerce et d’industrie). Ils sont reconnus d’office par l’État et peuvent accueillir des boursiers. Les frais de scolarité sont fixés par les établissements. Ces derniers peuvent préparer à des diplômes nationaux, mais la plupart d’entre eux délivrent leurs propres certificats pour lesquels ils peuvent demander à l’État une reconnaissance comme le visa.
  • Les établissements privés sous contrat : Sont considérés, par l’État, comme complémentaires de l’enseignement public. Il peut s’agir, par exemple, de lycées disposant de classes prépa ou de classes de BTS (brevets de technicien supérieur). Les établissements privés sous contrat sont reconnus d’office par l’Etat.
  • Les établissements privés hors contrat : Ils ne subissent pas de contrôle de l’État. Leur ouverture est soumise à une simple déclaration d’ouverture auprès du rectorat. Ils peuvent solliciter une reconnaissance au niveau de l’établissement et pour chacune de leur formation. Certains établissements peuvent assurer une préparation à des diplômes d’État (le BTS par exemple), mais la plupart proposent leurs propres formations artistiques, commerciales, scientifiques, etc.

Reconnaissance des diplômes

« Diplôme reconnu »  ne doit pas réduire votre vigilance et vos interrogations sur la qualité de la formation proposée par l’établissement qui vous intéresse. La reconnaissance d’un diplôme confère une réelle valeur à votre formation. Il est donc essentielle de porter une grande attention à ce « petit » détail

Attention à certaines mentions de reconnaissance de diplôme qui doivent faire l’objet d’une vigilance particulière.

Reconnaissance du niveau du diplôme

On parle de nomenclature des diplômes lorsqu’il s’agit d’aborder le niveau/ l’échelon de ces derniers. Anciennement sous la nomenclature de 1969, le nouveau cadre national des certifications professionnelles est précisée par le tableau de correspondance prévu à l’article 2 du décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019.

Chaque niveau d’études est associé à un niveau de compétence et de responsabilité.

Reconnaissance internationale

En dehors des pays de l’UE, il n’y a pas de reconnaissances de vos diplômes à l’étranger. Il faut donc expliquer aux entreprises le cursus suivi et les compétences acquises.

Concernant la reconnaissance en France de vos diplômes étrangers, l’ENIC-NARIC, centre français d’informations sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes, vous informe sur la reconnaissance et vous délivre des attestations qui permettent de faire reconnaître le niveau de diplôme obtenu dans le pays de délivrance.

En Europe, le Système européen de transfert et d’accumulation de crédits, ou encore l’European Credits Transfer System (ECTS), a été développé dans l’Union Européenne et parmi les membres de l’Association Européenne de Libre-Echange (l’AELE : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse), pour permettre une plus grande mobilité des jeunes d’un pays à l’autre. Il s’agit d’un système de points qui permet de mieux comprendre le travail qu’a effectué un étudiant étranger et de savoir quelles connaissances il a acquises pendant ses études. Ce qui aboutit à la reconnaissance de son cursus dans les autres pays signataires.

Pour les écoles de commerce, il s’agit des labels européens EQUIS et EPAS, délivrés par l’EFMD (le premier est attribué aux établissements, le second à leurs formations) ; du label américain AACSB, décerné aux établissements ; et du label britannique AMBA, qui concerne les cursus de MBA.

Du côté des écoles d’ingénieurs, les deux labels internationaux sont : QUESTE (c’est l’équivalent du label EQUIS pour les écoles de commerce) et EUR-ACE (délivré dans chaque pays d’Europe par des organismes reconnus nationalement).

Principale source : https://www.letudiant.fr/

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